Le stockage d’énergie : comment ça marche ?
Un réservoir en béton ou en acier, appelé accumulateur, est installé à proximité du lieu de production d’énergie. Si besoin, il emmagasine cette énergie, qu’il délivrera plus tard aux bâtiments avoisinants ou au réseau de chaleur auquel il est connecté. Son volume est dimensionné selon les faisabilités techniques : de quelques dizaines à plusieurs milliers de mètres cubes ! Lorsque la consommation de chaleur des utilisateurs est inférieure à la production, l’accumulateur engrange de l’eau chaude. Il la restitue lors des pics de demande de chaleur. Selon la taille du stockage, la réserve d’énergie peut servir à alimenter les clients sur une durée de quelques heures à plusieurs jours. C’est une façon d’améliorer l’usage des énergies renouvelables et de récupération, et de diminuer le bilan carbone global.
Le stockage d’énergie : un outil au service de la flexibilité
Parce qu’il permet de décorréler production et consommation d’énergie, le stockage est un puissant levier d’optimisation environnementale et économique.
À Brest, par exemple, une solution imaginée par Dalkia permet de conserver la chaleur dégagée par l’usine de valorisation des déchets. On entrepose ainsi l’eau chaude qui passe dans le réseau de chaleur dans une tour de stockage de 1 000 m3. Mais pourquoi stocker cette eau chaude ? Pour répondre aux pics de consommation des bâtiments connectés sur le réseau. Par exemple, le matin, au moment de la relance du chauffage, la chaleur est disponible tout de suite : on gagne en flexibilité et on fait des économies d’énergie !