La tour de chaleur de la métropole de Brest

Tour de stockage d'énergie thermique à Brest

L’enjeu

Depuis la fin des années 80, la métropole de Brest a engagé sa transition énergétique grâce à un réseau de chauffage urbain alimenté par l’incinération des ordures ménagères et par une chaufferie biomasse. Mais les pics de consommation de l’Université de Bretagne occidentale représentent un vrai défi pour la collectivité qui souhaite éviter l’utilisation d’énergies fossiles. Comment continuer à innover pour accompagner notre client dans ses nouveaux besoins ?

La solution

La métropole dispose d’un potentiel de chaleur non exploité au niveau de son unité de valorisation énergétique des déchets (Uved). C’est de ce constat qu’est né le « Miroir des énergies », nommé ainsi en référence à l’architecture du projet : une tour composée d’anneaux en Inox poli qui reflètent le ciel et le paysage urbain. Concrètement, cette tour de stockage de 1 000 m3, abritant un énorme réservoir d’eau chaude, est installée sur le parcours du réseau de chaleur, près de l’université. La chaleur produite par l’Uved et la chaufferie biomasse est stockée sous forme de couches d’eau chaude. Ensuite, il n’y a plus qu’à restituer cette chaleur durant des cycles courts de deux à trois heures, en période de forte consommation, notamment lors de la relance du chauffage le matin, dans les locaux de l’université. Les besoins sont lissés au plus proche de leur utilisation, grâce à un pilotage intelligent conçu par Dalkia.

Dit comme ça, cela paraît simple et, pourtant, il s’agit d’une première en France ! Et c’est bien ce qui nous importe : mettre notre audace, notre passion et nos technologies au service des enjeux et de la sérénité de nos clients, pour qu’à l’arrivée, tout semble parfaitement évident !

Les bénéfices

Ce stockage représente 2 500 MWh/an d’énergie renouvelable supplémentaire valorisée, soit l’équivalent de 400 logements. La métropole sécurise son approvisionnement énergétique tout en réduisant sa consommation d’énergies fossiles et ses émissions de gaz à effet de serre.

L’université se chauffait déjà grâce à l’énergie produite par valorisation des déchets. Mais jusqu’à présent, au démarrage, nous étions contraints de recourir au gaz pour chauffer rapidement. Grâce au stockage dans la tour, nous évitons cette surconsommation.

Natalia Leclerc,

Vice-présidente de l’Université de Bretagne occidentale, déléguée à la culture et au développement durable

Le projet en chiffres

1000 m3

Le volume de stockage

12700 tonnes

La réduction des émissions de CO2

4470 TEP

(tonnes équivalent pétrole) substituées sur 20 ans

1,49 M€

Le coût du projet

Les repères

  1. Avril 2016

    Démarrage du génie civil

  2. Juin à août 2016

    Montage et assemblage du stockage sur le chantier

  3. Septembre 2016

    Habillage architectural et process hydraulique

  4. Octobre 2016

    Essais et mise en service

  5. Novembre 2016

    Inauguration

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